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Joel et Benji parlent de Shadowboxer avec RockSound

GenerationRx

Joel et Benji continuent de faire des interviews. Je n’ai d’ailleurs pas encore traduite celle de Apple Music, elle est tellement longue! Pour me rattraper, voici la dernière interview qu’ils ont fait avec RockSound pour parler de Shadowboxer.
Traduction en dessous de la vidéo comme d’hab!

Traduction

Joel: Salut comment ça va? Je suis Joel Madden
Benji: Et je suis Benji Madden
J: on fait partis du groupe Good Charlotte et vous regardez
James: Salut c’est James de Rock Sound, rejoint maintenant par Joel et Benji Madden de Good Charlotte. Comment ça va les gars?
J + B: bien et toi?
James: Bien, c’est bon de vous voir les gars. C’est un moment super pour vous voir, on avait déjà un peu parlé avant de l’album et à quoi s’attendre, le single Shadowboxer vient juste de sortir, encore une fois, un territoire assez sombre pour vous, parlez moi du processus d’écriture pour cette chanson en particulier.
J: cette chanson était l’une des premières chansons que nous avons écrit pour l’album, c’est juste venu comme ça, dans la même ligné de tout le thème de GenerationRx qui est vraiment un album à vif, où l’on fait face à nos propres expériences émotionnelles dans le monde et je pense que Shadowboxer s’interrogeait sur l’estime de soi et se regarder dans le miroir et vraiment te demander, qu’est ce que tu te dis quand tu regardes dans le miroir? Est-ce que tu dis des choses positives, est-ce que tu t’aimes? Ou est-ce que tu te détestes? Est-ce que tu te rabaisses? Est-ce que tu te critiques? Et je pense que ça commence avec moi, mon expérience, ce que j’ai remarqué c’est que mon état mental affecte la façon dont je vois le monde et comment je traite les autres donc ça commence en quelque sorte quand je regarde dans le miroir, quel est le message pour moi-même avant que je sorte et continue ma journée, avant d’être gentil avec les gens, ou devenir amis avec les gens, il faut que je sois gentil avec moi-même et je pense que c’est la grande question. Shadowboxer c’est toutes les épreuves que nous avons tous et c’est vraiment dans la lignée de toute l’expérience de cet album et du processus d’écriture de l’album c’était un flux de conscience.
James: ok wouah, je veux dire, ce qui est intéressant aussi c’est le style de vidéo qui semble bien s’intégrer avec ce genre de thème, on l’a vu avec le clip de Actual Pain aussi. Je me doute que plus on avance plus on va jouer sur ce genre de thèmes, c’est presque comme des mini histoires j’ai l’impression, c’était voulu?
J: hum tu sais quand tu regardes la jaquette de l’album, au premier abord, cela a l’air d’être du style Good Charlotte mais vraiment ces masques et ces masques têtes de mort et tout le thème de se cacher derrière des masques pour nous était « qui sommes nous vraiment? » et « qu’est ce que ça veut dire? » donc chaque chanson est en quelque sorte une petite histoire à propos de notre contenu émotionnel, de nos origines émotionnelles, de notre musique donc ouais chaque chanson se plonge dans un type différent de sujet tout en étant dans le même espace et thème de l’expérience émotionnelle.
B: Dans chaque chanson il y aura définitivement une de ces questions, chaque chanson dans l’album, quand on a décidé de l’écrire, on voulait pas se bloquer nous mêmes, tu sais, on voulait juste être honnêtes et parfois c’est dur d’être honnête, c’est comme cette question que Joel a demandé, quand tu as regardé dans le miroir, qu’est-ce que tu t’es dit. Je sais qu’en ce qui me concerne, je suis vraiment méchant avec moi-même, quand je regarde dans le miroir, je ne m’assois pas et me donne des compliments, je trouve que beaucoup de fois je me démolis et je pense que beaucoup de gens font ça, c’est une de ces choses qui est difficile de dire à voix haute. Tu ne te baladerais pas en admettant ça aux gens.
J: c’est ce qu’on essaie de montrer dans le clip en quelque sorte, juste des gens normaux sous deux aspects différents…
B: ce que tu vois dehors et ce qui se passe vraiment…
J: la maison propre normale, a l’air propre, a l’air normale et puis ce qui se passe dedans peut être plus sombre.
James: bien sûr, bien sûr. Et ce qui est le plus frappant au niveau visuel aussi, c’est très sombre comme on a dit, mais ouais très humain aussi, je me demande, comment vous voyez jouer ça pour les prochains concerts, vous savez vous avez les gros concerts qui arrivent, c’est une esthétique assez sombre, vous voyez ce genre de thèmes s’aligner avec les concerts?
B: oui définitivement, j’ai le sentiment que Good Charlotte a toujours eu cette dualité d’obscurité et de lumière et on a toujours gravité autour de l’espoir mais aussi commenté sur la vie et l’état des choses et je pense que…
J: je pense que cet album nous pousse à être créatif pour les concerts, on est vraiment dans l’esthétique en ce moment et je pense que tu vas le ressentir et le voir dans les concerts
James: sympa, c’est super!